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ENTRÉE EN GUERRE

Le 14 mai 1915 Mussolini se manifeste en faveur de la guerre.

La grande majorité des italiens, socialistes en tête, souhaite monnayer la neutralité de l'Italie. Mais, face aux belligérants, il semble que ce ne soit que l'entrée en guerre qui soit monnayable (et non la neutralité !). Finalement, le 26 avril 1915, au nom de -l'égoïsme sacré- (traduction : opter pour le camp qui promet le plus), l'Italie signe avec l'Entente (France, Grande-Bretagne, Russie) le traité secret de Londres.

 

Traité de Londres. Par le traité secret signé le 26 avril 1915 la France la Grande Bretagne et la Russie promettent aux italiens tout ce qu'ils demandent : les terres irredente ; les îles des côtes de la Dalmatie ; le contrôle de l'Albanie ; une partie des colonies allemandes ; et enfin une zone d'influence au Moyen-Orient. Ces promesses sont faites à condition, bien sûr, que l'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie et à ses alliés (Allemagne, Bulgarie et Turquie).

 

Le 3 mai le Premier ministre italien, Salandra, dénonce la Triplice sans consulter le Parlement. Ce dernier s'insurge, Salandra démissionne, Mussolini et les interventionnistes (minoritaires) le soutiennent en manifestant dans tout le pays. Salandra est rappelé par le roi et le 24 mai 1915 l'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie.

 

http://www.maginot.org/histoire/it23-000_fr.ht

 

FIN DE LA GUERRE

 

  • 1917 : Caporetto
 

Embarquement pour le front

La guerre qui s'éternise et l'augmentation du coût de la vie permettent aux provocateurs socialistes de déclencher de graves émeutes à l'arrière. Ainsi, à Turin, le 23 août 1917, une insurrection, avec saccages et barricades, conduit à un affrontement entre forces de l'ordre et insurgés. Le bilan du drame fait état de 57 morts et de centaines de blessés.

Sur le front de l'Isonzo la terrible défaite de Caporetto n'améliore pas le moral des italiens.

 

Caporetto. En octobre 1917, la défaite italienne se solde (du coté italien), par 40.000 morts, 90.000 blessés, 330.000 disparus, et un front enfoncé à tel point que les Italiens effectuent à la hâte une retraite de 140 km.

Mussolini, qui a repris la direction du journal "Il Popolo d'Italia", continue alors de sa plume à soutenir les combattants. De ville en ville il va fustigeant les défaitistes et les profiteurs. Il dénonce l'injustice qui fait peser sur les plus pauvres -l'impôt du sang- et propose, pour l'après guerre, que les vantards et les parasites soient neutralisés et que les anciens combattants se voient offrir une place privilégiée dans le gouvernement. Puis il précise que le gouvernement d'après guerre devra être exercé par un homme assez énergique et impitoyable pour donner un bon coup de balai: un dictateur, en quelque sorte !

Pendant ce temps le capitaine Gabriele d'Annunzio, écrivain et poète interventionniste qui s'est engagé à 52 ans pour combattre, devient peu à peu héros national, ce qui éclipse quelque peu les prises de position de Mussolini.

 

http://www.maginot.org/histoire/it23-000_fr.htm

 

  • 1918 : La victoire
 

Regroupés sur la rive droite de la Piave, après Caporetto les Italiens réussissent à contenir l'ennemi. En août 1918 ils reprennent l'initiative et en octobre ils remportent la victoire de Vittorio Veneto qui contraint l'Autriche-Hongrie à demander l'armistice (signé le 4 novembre 1918 à la Villa Giusti).

L'Italie est victorieuse ! Outre Vittorio Veneto, en trois ans elle a remporté de remarquables succès tant sur terre que sur mer (avec ses vedettes lance-torpilles) que dans les airs (763 victoires pour 166 avions perdus). C'est l'euphorie !

Tous les Italiens attendent l'application du traité de Londres !

 

http://www.maginot.org/histoire/it23-000_fr.htm

http://www.herodote.net/almanach-ID-2988.php

 

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